lundi 8 juin 2009

On ne peut pas être heureux à tort ; on ne peut pas avoir tort d'être heureux.

Levé samedi matin vers 10h par ma chère et tendre après m’être couché à 5h (je la soupconne d’ailleurs d’une petite vengeance), je ronchonne pendant 3 bonnes heures et enchaine cafés et clopes pour être réveillé définitivement par une bonne douche vers les 13h. Caro m’avait annoncé la veille qu’elle allait voir un spectacle de flamenco dans la soirée avec ses copines. L’après midi se passe, amplettes et siestes sont au programme, puis je décide de rejoindre Johan et mon frère au Pasino le soir même.


Avec les bad beats que je prends depuis quelques temps, je prèfere ne pas jouer le 122 euros mais juste faire une petite ballade pour voir du monde et ne pas rester seul à la maison en cette veille de fête des mères. J’avais reçu dans l’après midi un message de mon pote Xavier (Celtictouch) plein de bons conseils et d’encouragements dans cette période néfaste au niveau poker. Message qui, je dois l’avouer, m’a reboosté et donné de nouvelles motivations. Je prends donc la route vers 19h pour y rejoindre Johan.


J’arrive au Pasino de Saint Amand vers 19h30, je consume l’habituelle cigarette avant de pousser les portes pour aller directement au bar et consommer mon habituelle bière sans alcool. J’ai l’agréable surprise de recroiser Elodie, une amie d’enfance qui travaille au Pasino, et qui est légèrement énervée et fatiguée par sa journée de boulot. C’est donc bien accompagné que je dégusterais mon Amstel Free.


Le temps de prendre quelques nouvelles, voilà Jojo qui arrive avec un peu de retard mais je dois avouer que je n’ai pas vraiment regardé l’heure passée, la compagnie d’Elodie étant fort agréable. Nous terminons notre godet et je finis par me décider de faire cette partie, mais sans aucune pression, et en suivant les conseils avisés de Xavier, mon expert préféré.





Inscription faite, Vincent est arrivé entre deux, juste le temps de repousser les portes dans le sens inverse et de fumer une énième cigarette avant de le rejoindre dans la salle de poker, le Chatam.

Je tire la table 6 siège 8 de mémoire, et me retrouve avec des joueurs que je ne connais quasiment pas hormis un belge que j’ai déjà joué siege 2 qui est assez agressif. Justice, un black bien costaud et bon joueur, et un gars sympa d’une quarantaine qui fait le beau gosse, avec un style plutôt sérré. 8000 jetons de départ pour des rounds de 25 minutes.

Première main jouée, je trouve les 7 en milieu de position et je limpe. 5 joueurs pour un pot de 250. Le flop apporte un 7, je relance à 200 et trouve 2 payeurs. Je check la turn, mon belge au siege 2 envoie 600. Je renvoie 1500 et il paye. Un 2 on the river, j’envoie 2000 et il folde. Ce pot me fait du bien en début de partie.
Quelques minutes plus tard, alors que la table devient de plus en plus agressive, je rentre avec AT utg que je limpe de nouveau. Le flop apporte 2 briques et un 10. Nous sommes 4 joueurs aux blinds 50/100 et je décide d’envoyer pot. Je suis reraisé à 1200 par mon voisin de gauche à qui il reste 3000 derriere environ. Je me sens bien sur ce coup et décide d’envoyer étant sur d’etre devant. C’est payé par JT et je gagne encore un joli pot.

La partie se passe tranquillement, et je vois accoudé au bar, Julie, une collegue, venue accompagner un ami qui fait sa premiere au Paz. C’est bientôt la pause et je les rejoindrais, elle, une amie et une autre collegue, Melanie, pour en griller une de plus. La pause est courte, et j’ai juste le temps de rejoindre ma table. Je me sens bien dans ce tournoi, et 30 minutes plus tard, avec 11000 de stack ,apres etre tombé les dames contre les as, je rejoins la table 1.
Une soirée qui se passe plutôt bien à part un petit accident, mais je sais que cette main ne me porte pas chance en ce moment. La chance, le paramètre qui me manque atrocement actuellement, et qui va enfin revenir à 2 occasions.
La première alors que je suis a 9000, les blinds sont alors à 1000/2000 ante 200. J’ai A5 utg+1, nous sommes 7 à table, et je boite. Je suis payé par le chip leader qui possede AT, je touche mon 5 au flop et double. Un peu plus tard, aux blinds 2000/4000, j’ai 15000 de stack, je boite utg avec KTs payé par la BB qui a autant de stack que moi avec KQ, le flop apporte deux 10 pour un brelan. Enfin, avant la TF, les blinds font vraiment mal, et je retourne les rois. Mon voisin de droite boite, je boite derrière lui avec 13000 et la BB complete. Mes rois tiendront et je triplerais pour attaquer la TF avec 47000, soit 4.5 BB puisque les blinds sont de 5000/10000 antes 1000 pour encore 6 minutes avant de passer à 7000/14000…

Trois joueurs sortiront et n’ayant aucune occasion d’envoyer car mon voisin de droite fait le yoyo en boitant à chaque main, je meurs avec les blinds. Une petite anecdote : il me reste 9500, je suis de SB à 7000 et je pose l’ante de 1000. Il me reste donc 1500 derriere et nous jouons la bulle. Le joueur UTG, a qui il reste 14000 soit la BB boite. Tout le monde fold, j’ai J6o. Je décide de folder en esperant que la BB gagne le coup et sorte le joueur UTG. Dans ma position, ai-je eu raison ou aurais je du tenter de boiter aussi ?
Au final, il gagne le coup et je sors juste derrière. Je suis tout de même très satisfait de ma partie, pas de déchatte, un peu de chatte retrouvée, et une soirée bien agréable à tous niveaux.
Pourvu que ca dure ...
A noter la perf de Yoyo qui prend la seconde place.

2 commentaires:

  1. dis moi ils plaisantent pas avec les structures chez vous! Blinds 7000/14000 ante 1000 vaut mieux pas etre card dead!

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  2. Je l'ai malheureusement été :-)

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